La pandémie de Covid-19 a placé non seulement le Canada, mais tous les États du monde, devant des défis sans précédents. La crise a contraint les individus, les communautés et les pays à repenser et à remettre en question le mode de fonctionnement des sociétés modernes à de multiples niveaux. La pression exercée sur les systèmes des soins médicaux, de l’éducation et de l’aide sociale a abouti à une modification considérable de la dynamique entre le lieu de travail et la famille; en affectant plus particulièrement les groupes défavorisés, elle a exacerbé les inégalités liées au sexe, à la classe et à l’ethnicité. De nombreuses personnes ont vécu le confinement prolongé comme une expérience très éprouvante et elles ont été marquées par des conséquences psychologiques à long terme. En réponse à ces sentiments d’exclusion, tant au niveau individuel que collectif, de nouvelles façons d’entrer en relation avec les autres et de favoriser un sentiment d’appartenance ont vu le jour, et elles ont donné lieu à des phénomènes inédits et variés tels que des réunions Zoom, des tables rondes en ligne, des ateliers et des conférences, des groupes de soutien virtuels, ainsi que des initiatives culturelles numériques, notamment des expositions, des concerts, des performances et d’autres événements transmis en direct. Ces manières de vivre dans et avec la pandémie nous incitent à réfléchir plus en profondeur sur les formes passées et présentes d’exclusion et d’inclusion dans les contextes historiques, sociaux et culturels les plus variés. Appel à communications